Analyse du débat du conseil métropolitain du Grand Nancy, 11 février 2021, par Pierre Debano
Le texte qui suit nous a été gentiment fourni par M. Pierre Debano.
1 - Rappel des éventements
Le tram sur pneu TVR Bombardier a été mis en service en 2000. L'axe Essey-CHU de Brabois était judicieux, tout au plus pouvait-on se poser quelques questions :
- Pourquoi ne pas avoir envisagé un tram sur fer qui aurait été parfaitement justifié ? Sans doute parce que le Grand Nancy ne voulait pas en entendre parler, et pour justifier cela, prétendait qu'il lui était impossible de monter sur le plateau de Brabois (par miracle, les mêmes qui prétendaient cela le feront monter dans leur projet final), et qu'il aurait coûté beaucoup plus cher !!!
- Pourquoi, entre la gare de Nancy et le carrefour Leclerc-Clémenceau, ne pas avoir choisi de passer dans le futur quartier prévu de Nancy en remplacement de la prison (Nancy Grand Cœur aujourd'hui), ce qui, outre une meilleure desserte d'équipements existants (Centre commercial St Sébastien, Lycée Cyfflé) aurait permis sans doute des économies substantielles (pas de construction d'un nouveau pont St Jean de grande longueur et de surélévation du pont St Jean existant), et de passer à seulement 400 mètres de l'hôpital central.
- La mise en site propre total du tram sur pneu sur le territoire de la commune de Nancy est à saluer, mais pourquoi ne pas avoir prévu l'utilisation du site propre par des bus classiques, car cela ne nécessitait que 60 cm de plus en largeur.
- Avoir laissé le tram sur pneu totalement mélangé à la circulation automobile à la traversée de St Max, du fait du refus par la mairie de St Max de tout aménagement favorable au tram sur pneu, explique sans doute pour partie la faible vitesse commerciale (15 km/h) du tram sur pneu.
- Le choix de la technique Bombardier de guidage était une innovation. Elle s'est révélée catastrophique à l'usage, mais qui aurait pu prévoir cet échec de la part d'un si grand constructeur, alors que ce système de transport était appuyé par les plus hautes instances de l'État. Bon, on pouvait cependant se poser la question de l'intérêt réel du système de guidage. M. André ROSSINOT, Président de la Communauté Urbaine du Grand Nancy bénéficie donc de circonstances atténuantes pour ce choix qui s'est révélé catastrophique.
Les débuts furent catastrophiques avec de nombreux incidents entraînant la suspension du service.
Le trafic de l'ensemble du réseau bus + trolleybus, qui avait culminé à 28,6 millions de voyageurs en 1986, chutera Tram + bus à 17,7 millions en 2002, et n'arrivera jamais à retrouver les chiffres de 1986 avant la pandémie de la COVID19.
Alors, dans le genre mauvaises décisions, il fallait bien évidemment continuer, et là, plus de circonstances atténuantes. En 2011, alors qu'un BHNS trolleybus avait été prévu pour la ligne 2 de Champ le Bœuf à Laneuveville, avec de nombreux sites propres conduisant à une vitesse commerciale estimée de 18 km/h, la décision est brutalement prise de remplacer les trolleybus prévus par des bus au gaz, et les sites propres deviendront de vulgaires couloirs de bus délimités par de la peinture, avec pour résultat une vitesse commerciale de seulement 14 km/h.
En 2012, se pose la question de l'état des véhicules TVR. Sans étudier une solution trolleybus alternative, voire une solution tram sur fer, le choix est fait de rénover à un coût très élevé, les tramways sur pneu, solution interdisant une augmentation du nombre de véhicule et conduisant à la saturation de la ligne, cette saturation n'existant que du fait d'un trop faible nombre de véhicules en circulation.
En 2016, M. Laurent GARCIA a la lumineuse idée de gaspiller 300 000 euros pour démonter les lignes aériennes de trolleybus qui subsistaient vers le Champ de Bœuf et Beauregard, à une époque où les aspects de pollution de l'air prennent pourtant de plus en plus d'importance. Ce démontage rend beaucoup plus coûteuse une éventuelle réinstallation du trolleybus (tout le monde n'a pas l'intelligence des décideurs de la ville suisse de Fribourg qui avait conservé les lignes aériennes alors qu'elles n'étaient plus utilisées, et qui a pu ainsi quelques années plus tard réintroduire du trolleybus à peu de frais).
Puis, après avoir pris son temps, le Grand Nancy sort un projet de tramway sur fer, qui ne monte pas à Brabois dans un premier temps, car parait-il c'est impossible !! (on verra par la suite que l'impossible n'est pas nancéien). Devant le tollé justifié des Nancéiens, le tram sur fer, après des déclarations plus stupides les unes que les autres pour justifier sa non montée à Brabois, finira par y monter, mais là aussi, faute de réflexions sérieuses, c'est sur un coup de tête que l'on choisit le tracé, puis qu'on en change sur un même coup de tête suite à protestation de riverains.
Dans la foulée, tout le monde veut le tram sur fer, et il s'étire alors jusque Roberval, jusque Porte Verte, pas d'importance qu'il n'y ait pas le trafic pour justifier un tramway. Les maires de l'Est, unanimes derrière M. PENSALFINI le maire de St Max, demandent que le tram aille jusqu'au Tronc qui fume (mais pourquoi pas jusqu'à La Bouzule pendant qu'on y était !!), mais attention, du tram oui, mais mélangé aux voitures dans la traversée de St Max et d'Essey, pas question de site propre !!
Et tout d'un coup, tous ceux qui ont tout fait pour que l'ancienne ligne ferroviaire de Nancy St Georges contournant Nancy par l'Est ne puisse plus être utilisée ferroviairement (on bâtit à tour de bras des immeubles sur son tracé, on construit une route), redécouvrent le mérite du tram-train pour justifier le tram sur fer.
L'élu en charge du dossier tram sur fer est M. CHOSEROT, qui s'illustrera par un bon mot contre ceux qui prétendent, études et chiffres à l'appui, qu'une solution Super-trolleybus permettrait de régler le problème à moindre coût, en les qualifiant de « vendeurs de poudre de Perlimpinpin ».
Entre-temps, une restructuration complète du réseau de bus est mise en œuvre en août 2018, avec l'assentiment de tous les maires. Une vraie catastrophe qui, si l'offre sur les 4 lignes principales est améliorée, dégrade considérablement l'offre sur tout le reste du réseau, et donc entraîne mécontentement et baisse globale du trafic voyageur, déjà peu élevé pour une agglomération de la taille de Nancy.
Pour les élections municipales de 2020, tous les élus en place, tous les candidats aux élections municipales à l'exception de deux petits, sont non seulement favorables au tram sur fer, mais indiquent que lui seul peut régler le problème et rejettent vigoureusement toute solution autre. La liste Unis pour Nancy propose d'abandonner le tram sur fer et de bâtir un réseau de lignes armatures en Super-trolleybus (en fait un BHNS électrique 5 étoiles) avec de nombreux sites propres.
Le Préfet, sans doute après avoir vérifié en détail que le tram sur fer répondait parfaitement au problème et qu'il était finançable par le Grand Nancy sans mettre en péril ses finances (un Préfet, c'est aussi un garde-fou) signait la DUP le 11 février 2020.
Et puis, patatras, ce dossier « remarquablement » piloté par M. CHOSEROT, s'effondrait comme un château de carte pile un an plus tard jour pour jour après la DUP, conséquence d'un dossier piloté dès le début en dépit du bon sens. Il faut bien dire que, même sans COVID, les risques d'effondrement étaient patents. En effet, au lieu de mener une réflexion approfondie pour voir sur quelles sections il fallait faire le tram sur fer, on oubliait la section parmi les plus fréquentées, le plateau de Brabois, mais on desservait, en site banal mélangé aux voitures dans la traversée de St Max, l'Est de l'agglomération beaucoup moins fréquenté. Sous la pression des habitants, la desserte de Brabois était alors rajoutée. Lorsque l'éventualité de problèmes financiers est apparue, il n'était plus possible de se limiter à la section pertinente pour un tramway, à savoir de Rives de Meurthe à Brabois, car le dépôt ayant été prévu à l'Est, il fallait construire la section Est en site banal de moindre intérêt. La desserte de Brabois ne serait pas immédiate mais arriverait en seconde phase.
Lors de cette séance du conseil du Grand Nancy le 11 février 2021, le public découvrait que le nouveau Président, M. KLEIN, très favorable au tram sur fer, avait fait faire un état des lieux des finances du Grand Nancy, et là, catastrophe, le tramway sur fer n'était pas finançable, même avant la COVID 19. Alors, tranchant avec les 20 années d'erreurs et d'entêtements de ses prédécesseurs, il décide de surseoir à la mise en œuvre du tram sur fer, en fait le renvoyer aux calendes grecques . Mais en même temps, il veut mener une réflexion approfondie associant tous les acteurs, une première au Grand Nancy, avant de prendre une décision en septembre 2021. Et il a pour projet de bâtir un réseau de mobilités performant avec la création de 20 km de sites propres supplémentaires, de 200 km de pistes cyclables, de parkings relais.
Si effectivement cette ambition se concrétise, Nancy deviendra une référence dans le monde des transports, non pas d'échecs successifs, mais de redressement en peu de temps d'une situation peu enviable. Mais de la coupe aux lèvres, il y a loin, et si l'on en juge les déclarations faites lors de la réunion, le parcours risque d'être semé d'embauches.
Je ne m'étendrai pas sur les déclarations favorables à la délibération proposée. Un élu favorable s'est demandé qui pouvait bien voter contre. Il a eu la réponse : tout ceux (sauf un) qui ont voté, sans se poser de questions pendant 20 ans, toutes les décisions qui ont conduit à la catastrophe d'aujourd'hui, financière, mais aussi technique avec un réseau de transport qui fonctionne mal, est saturé sur certaines lignes, et transporte de fait peu de monde compte tenu de la taille de l'agglomération.
Ceux qui ont voté contre, en fait l'ancienne majorité qui avait géré le dossier transport pendant des décennies, ont montré par leurs interventions une ignorance lamentable du domaine des transports. D'autres ont refusé courageusement de prendre part au vote. Alors que penser même de leur compétence dans la stratégie politique. Ils auraient pu s'abstenir, montrant qu'ils n'étaient pas pour la délibération, mais que dans un souci constructif, ils ne mettraient pas d'entraves. On a même noté l'absence de la députée Mme GRANDJEAN, absence qui n'était pas sans rappeler celle de Claude GAILLARD par le passé, lors d'un vote important sur les transports. Alors, si la nouvelle majorité réussit à mener à bien son projet, on le lui souhaite, ses opposants seront doublement ridiculisés, par leur mauvaise gestion précédente et par leur refus de prendre en compte les réalités financières et économiques. Si la nouvelle majorité n'arrive pas à mener à bien son projet, elle aura des circonstances atténuantes avec une opposition qui lui aura mis des bâtons dans les roues.
Si politiquement et pour ne pas perdre quelque voix, M. KLEIN n'annonce pas un abandon du tram sur fer, il est de fait abandonné sur l'axe Essey Brabois du TVR. En effet, acheter un matériel routier de grande capacité, bus ou trolleybus de 24 mètres et ne pas le faire vivre 20 ans, serait un immense gâchis. Alors, un tram sur fer sur cet axe, peut-être mais pas avant 20 ans. En fait, ce qui est possible, et qui serait judicieux à plus court terme, disons au cours du prochain mandat, c'est un tram-train reliant Pont St Vincent à la gare de Nancy, sur la voie SNCF existante à aménager, puis empruntant en tramway l'axe St Jean St Georges XX Corps jusqu'à l'ancienne gare St Georges, puis l'ancienne ligne ferroviaire vers Champigneulles et au-delà. Et pour cette ligne, il serait judicieux de s'inspirer des dispositions techniques retenues pour le tram-train de Saarbrucken.
2 – Les débats
Pour voir la vidéo des débats (https://youtu.be/qgysUM8E9nk?t=1508)
Ci-dessous, une transcriptions des déclarations les plus significatives des élus (en gras / vert) suivies des remarques de Pierre DEBANO.
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2h02mn45s : exposé très clair de M. HATZIG le rapporteur (voir la délibération en paragraphe 3)
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2h22mn40s :M. HENART, ancienne majorité du Grand Nancy « le contrat avec Bitram (…) quand on arrête les contrats, on ne fait plus ».
Effectivement, là M. HENART a raison.
2h26mn33s : « le système de transport repose sur cette ligne 1 de tram sur pneu au jourd'hui, de tram ferré, nous le voulions demain, qui véhicule plus de 40%, presque la moité des passagers ».
Alors, en 2016, derniers chiffres connus du grand public, car publiés par le CEREMA, le trafic de la ligne 1 était de 9,6 millions sur 26 millions de voyageurs, soit 37%. Alors, on est quand même plus proche du tiers que de la moitié.
02h26mn45s : « ce qui est clair, c'est que cette armature est déjà saturée » :
effectivement, si elle est « saturée » c'est parce qu'il ne circule qu'un véhicule toutes les 5 mn, et qu'il n'y pas de véhicules disponibles pour en faire circuler plus, la faute au Grand Nancy en l'absence d'une réflexion pour reventiler le parc disponible selon les sections.
02h26mn45s : « et on sait tous que la capacité des bus à haut niveau de service ne permettra pas d'assurer les passagers dans de bonnes conditions d'un service cadencé de qualité, au moins sur ce tronçon central, qui est je crois incontestable et qui fait consensus ».
Alors, pour affirmer cela, M. HENART montre qu'il ne connaît pas grand-chose en transport, et qu'en plus il ne sait pas lire sur internet.
02h27mn41s : « c'est l'abandon aussi d'une ambition à l'échelle du sud Meurthe et Moselle comme on l'imaginait (..) le tram-train à l'échelle du sud de notre département, vers Toul, Lunéville Pont à Mousson ; sans qu'il y ait de tram, le bus-train, ce n'est pas encore de ce monde » .
pendant 20 ans, quasiment rien n'a été fait sur la ligne de Nancy à Pont St Vincent où ne circulent que les trains de cette ligne, et tout d'un coup, juste avant les élection municipales, des tas d'idées lui viennent. Quand au Bus-train, une société AKKA vient de proposer ce système innovant et il est curieux que M. HENART ne soit pas au courant !! (voir ce tweet, bon, il y a encore loin de la coupe aux lèvres pour ce système innovant).
2h28mn21s : « je rappelle que les entreprises, par le versement transport, sont de loin les premiers financeurs de nos politiques de mobilités ».
Les entreprises, en fait, jouent le rôle de collecteurs d'impôt puisqu'au final, c'est le client (consommateur ou autre entreprise) qui le paye au travers du prix d'achat.
02h28mn43s : « c'est aussi l'abandon d'une ambition par exemple pour notre justice puisque l'un des éléments d'implantation de la Cité Judiciaire sur Alstom, c'était bien sûr la connexion au tram ».
Étrange, cela vient de sortir, car cette connexion ne figurait pas dans le dossier d'enquête publique, le tram s'arrêtant 500 mètres avant.
02h28mn59s : « Je voudrais souligner quelques paradoxes qui apparaissent au travers de la délibération. Le premier paradoxe, c'est finalement que quand on lit les éléments à l'appui d'un réseau de bus à haut niveau de service, on attend finalement une stabilité de la fréquentation des transports en commun dans l'agglomération. Ça contraste avec la volonté (…) de développer le transport en commun ».
Interprétation toute personnelle car il n'a jamais été question de stabilité de la fréquentation.
02h30mn16s : « enfin c'est difficile de comparer des bus qui sont là pour 20 ans avec des trams dont les véhicules ont au moins 30 ans d'éspérance de vie ».
Si justement, il faut faire des comparaisons car tous les bus n'ont pas 20 ans d'espérance de vie.
2h30mn35s : « sur ce tronçon central qui tourne autour de la gare finalement entre St Max Essey et le Vélodrome à Vandoeuvre, on n'arrivera pas par des BHNS à faire face à la fréquentation. Cela veut dire qu'on va devoir démanteler la ligne 1, la découper, faire plusieurs lignes qui la remplaceraient ».
Toujours pareil, quand on ne se renseigne pas, on dit n'importe quoi. En ancien français, cela s'appelait « parler sans savoir », maintenant, c'est de l'ultracrépidarianisme.
2h31mn35s « quand on lit les positions de la FNAUT, utilisateurs des transports extrêmement légitimes, ils attendaient ce tram ferré ».
On sent la profondeur technique de l'argumentation.
02h32mn16s :«Patrick Hatzig a évoqué (…) le fait qu'on aura besoin de toutes façons quelle que soit l'option retenue d'un réseau de substitution pendant les travaux de remplacement de l'actuel TVR ».
Il n'y a pas besoin de réseau de substitution, le remplacement des véhicules TVR se faisant au fur et à mesure de l'arrivée des nouveaux véhicules.
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02h33mn16s : M. WATRIN
02h38mn00 : « toutes ces pistes de travail, ces pistes d'investissements futurs nous inciteront et peut-être plus vite qu'on ne le pense à choisir et à préférer tram, train, bus, trolley, solution innovante »
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02h40mn56 / M. BREUIL
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02h47mn03 : M. HUSSON
2h48mn38s : « le réseau de transport aujourd'hui est à énergie propre et vous risquez de proposer demain un dispositif qui serait moins écologique ».
En 2021, Nancy, en dehors du tram sur pneu qui est électrique, c'est du bus au gaz. En ce qui concerne un réseau qui serait moins écologique, on peut penser que M. KLEIN n'envisage pas de revenir au Diesel et tous les autres bus sur le marché roulent 100% à l'électricité (bus à batteries et trolleybus) ou à l'hydrogène.
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02h52mn38s : M. JACQUEMIN
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02h57mn18s : Mme DEBORD
02h59mn00s : « on voit bien que l'abandon de la ligne 1 fait que nous ne sommes plus en situation de desservir ARTEM, ni la Fac de Sciences, ni la fac de Médecine, ni les écoles d'ingénieurs ».
On est dans le grand n'importe quoi, comme si remplacer le tram sur fer par un autre mode allait supprimer toute desserte de ces établissements.
02h59mn15s : « M. WATRIN, vous évoquiez ces TER, vous n'êtes pas sans savoir que le futur CPER ne prévoit aucun volet routier, donc en la matière, il n'y a pas de possibilité d'insertion ».
Je ne suis pas spécialiste de la question et Mme DEBORD Vice-Présidente du Grand-Est connaît sans doute le sujet mieux que moi. Le CPER Lorraine 2015-2020, prorogé de 2 ans avait certes un volet routier mais qui ne concernait pas des voiries urbaines. Comme il n'y a pas de volet routier dans le futur CPER, la question ne se pose donc pas de savoir si de la voirie urbaine peut faire partie du volet routier. Le CPER d'Alsace 2015-2020 ne fait mention que d'opérations ferroviaires SNCF alors que Strasbourg étend son réseau de tramway. Il semble donc que la remarque de Mme DEBORD ne soit pas pertinente.
2h59mn25s : « deuxième quid sur le tram-train (…) aujourd'hui le tram-train était lié à la création d'une gare d'interconnexion à Roberval qui devait nous permettre de rejoindre Pont St Vincent et après de desservir le Sud de la Meurthe et Moselle. Qui dit tram-train dit tram, le BHNS ne permet pas de mettre en place ».
Déjà qu'il n'est pas évident qu'un tram-train connecté à Roberval présente un intérêt pour Pont-St Vincent, mais imaginer prolonger ce tram-train au-delà donc vers Vittel, montre que Mme DEBORD parle de tram-train sans savoir ce que c'est.
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03h01mn32s M.FERON
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03h08mn14s M. FICK « une solution BHNS pour le (le TVR) remplacer est tout simplement inopérante aujourd'hui, et le sera encore d'avantage demain ».
Certes, mais je ne me rappelle pas avoir entendu M. FICK critique le premier pojet de tram sur fer de M. ROSSINOT qui prévoyait de ne pas monter à Brabois et prévoyait alors un BHNS au départ du Vélodrome. Donc un BHNS sans transbordement est inopérant, mais un BHNS avec transbordement est opérant.
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3h12mn19s M. PETRONIO
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3h14mn30s Mme WIESER
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3h19mn06s M. SADI
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3h24mn47s M. MIDON
3h28mn00s: « en renonçant à la construction de cette ligne de tram, vous allez à l'encontre de vos engagements concernant la pollution et le développement durable. Un BHNS, même circulant au gaz, il pollue ».
M. MIDON ne sait manifestement pas qu'un BHNS peut être électrique ;!!
03h29mn13s ; « vous optez pour des alternatives ô combien plus polluantes ».
M. MIDON aurait-il des informations comme quoi on voudrait remplacer le tram sur fer par des bus Diesel ;?
03h29mn27s : « souvenez-vous du projet TVR sur St Max, une rapide analyse vous fera comprendre que vous ne pouvez faire circuler en site propre des BHNS avenue Carnot. D'ailleurs une ligne de BHNS nécessite 7m de large contre 6 pour le tram. La voie est relativement étroite ».
Effectivement, un BHNS demande un peu plus de place en largeur, 6,50m contre 6,10 mètres pour le tram sur fer prévu. Av Leclerc à Nancy 17,0 mètres entre façades, avenue Carnot à St Max 17,6m. Mais comme le tram sur fer était prévu circuler mélangé à la circulation automobile dans toute la traversée de St Max, pas grave que là, le BHNS ne soit pas en site propre ;!!
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03h30mn04s Mme GRUET
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03h33mn11s M. OGIEZ« ou pour montrer que ce choix de BHNS, s'il est moins coûteux, est du moins rentable ».
Le BHNS serait moins rentable, affirmation sans justification.
03h37mn56s : « et d'ailleurs, où est le message écologique si cher non seulement à votre majorité »
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03h40mn00 :M. YILMAZ
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03h46mn40s M. PERROT. Voir texte en 4 à la fin de cette note
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03h52mn52s Mme MICHEL
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03h56mn50s M. MATHERON
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04h03mn14s M. PENSALFINI
04h07mn45s : « j'ai l'impression qu'on pense que le BHNS c'est gratuit, mais ça va coûter bonbon quand même ».
Coûter bonbon, voila une évaluation économique particulièrement approfondie qui justifie l'opposition au BHNS !!!
04h08mn51 : « la collectivité en bas carbone ou décarbonée, elle est nécessaire, donc aujourd'hui regardez le tram, les petits véhicules électriques ou d'autres, on est plutôt pas mal, donc il faut qu'on continue dans cette voie là ; avec le BHNS, on n'est pas dans cette voie-là ».
Encore quelqu'un qui ne sait pas qu'il y a des BHNS électriques !!
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04h10mn32s M. MASSON
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04h17mn15s M.FICK
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04h18mn12s M. CHOSEROT
« Vous avez beaucoup d'experts autour de cette table au niveau des transports, il y a beaucoup de soutiens à la ligne 1. M. le Président, je connais un peu ce dossier-là, cela a été rappelé pendant le débat , j'ai eu la charge, et la lourde charge de me charger de cette ligne 1 depuis 2016. Je dois dire ici que si j'avais à refaire ce dossier-là et si j'avais la possibilité qui n'existe pas de rajeunir de 4 ans, je répondrais exactement dans les mêmes termes et je proposerais exactement le même dossier. Je crois que le bassin de vie, je dis bien le bassin de vie a besoin d'un tram ferré, et moi je crois au tram ferré parce qu'on a besoin d'un tram ferré. J'ai le sentiment qu'on se trompe de débat, ou en tout cas on dit tous à peu près la même chose mais pas avec le même angle. J'ai entendu beaucoup d'interventions qui se posaient en disant finalement remplacer la ligne 1 par un BHNS est une erreur fondamentale, historique, ils ont raison, effectivement. Si le sujet n'est que regarder la ligne 1, ce qui était mon cas quand j'avais ce dossier-là, et de dire quels sont les moyens pour remplacer le TVR, répondre par un BHNS serait une lourde erreur et d'ailleurs, on en a la démonstration tous les jours. Le TVR est plus ou moins un BHNS et donc on sait très bien que les besoins, si on réfléchit que sur la ligne 1, que ces besoins là, un BHNS ne pourra jamais y répondre même si on fait un cadencement à 2 mn etc.ça c'est des histoires pour endormir les enfants, cela n'existe pas. Donc je crois aujourd'hui qu'on a besoin d'un tram ferré, personne ne remet en cause, et cette délibération encore moins. Je pense que aujourd'hui, la métropole du Grand Nancy, le bassin de vie du Grand Nancy a besoin d'un tram ferré. Je ne crois pas non plus à la question de la rupture de charge au Vélodrome. Là aussi, je trouve aujourd'hui des soutiens à la rupture de charge je ne crois pas. Je crois qu'aujourd'hui le plateau de Brabois a besoin d'être desservi par un moyen de transport puissant, efficace et simplement un tramway pourra le faire. Je rappelle quand même que l'ensemble des services du CHU vont bientôt se poser là et que le plateau de Brabois est en plein développement. Mais aujourd'hui, quelle est la situation ; Michel BREUIL l'a parfaitement rappelée. Je crois très franchement que n'importe quelle majorité, n'importe quel présidente ou président de métropole serait aujourd'hui dans l'obligation de présenter cette délibération. On est aujourd'hui dans l'impossibilité de mettre en œuvre un tramway ferré sur rail et on regrette tous. Pourquoi premièrement la crise sanitaire bien sûr. Je rappelle que sur le dernier mandat, en pleine crise sanitaire, nous avions déjà reculé la mise en œuvre, donc tout le monde comprendra aussi qu'aujourd'hui, mettre en œuvre un projet aussi lourd pose un certain nombre de problèmes. Il y a la question financière. La question financière, on la connaissait c'était la fragilité de ce dossier-là et c'est pour cela que la notion de phasage devenait intéressante dans ce dossier-là. Mais sur la question de phasage, j'ai entendu un certain nombre d'interventions de nous dire bien finalement il n'y a qu'à faire qu'une partie. Mais là on bute sur un autre gros problème. Le gros problème c'est le viaduc Kennedy. Je vais dire à Eric PENSALFINI que comme lui, je ne connaissais pas cette difficulté-là, d'ailleurs j'avais budgété si ses souvenirs sont bons 9,5 millions d'euros sur le viaduc Kennedy de maintenance je dirais récurrente, mais les problèmes lourds du viaduc Kennedy m'étaient complètement étrangers. Aujourd'hui, on a ce problème-là et ce problème-là ne peut être résolu qu'en 2026, donc on voit bien qu'un phasage n'a pas de sens encore moins faire un tramway qui irait de Kléber jusqu'à la gare, je rappelle que les flux importants sont entre la gare et le Vélodrome. On voit bien que le phasage rend les choses complètement impossibles. Alors, qu'est ce que l'on fait, qu'est ce que l'on fait. Il faut bien trouver une solution dans l'instant, et je trouve finalement que la notion de temps revient. Moi le gros handicap que j'ai connu, M. le Président, dans ce dossier-là c'est la notion de temps. Le temps m'était toujours compté, il fallait aller vite, toujours plus vite pour pouvoir arriver à avoir une DUP qui soit déclarée par le Préfet avant les élections municipales. Elle a été faite il y a un an. Je pense que là on prend un peu de respiration parce que les faits sont devant nous, crise sanitaire, problème budgétaire et viaduc Kennedy donc qui est un problème qui, là pour le coup, est incontournable. On a un peu de temps devant nous, donc de respiration et je trouve finalement mes chers collègues le moment infiniment enthousiasmant. Je le dis ici, il y aura un tramway ferré parce que les besoins nous obligeront de le faire, les besoins sont là, les structures étudiantes sont là. Michel FICK l'a rappelé, il a raison, la faculté de sciences va monter en puissance, le plateau de Brabois va monter en puissance, ARTEM va encore monter en puissance donc les besoins sont là, un tramway ferré et je crois beaucoup à ça, un axe structurant devra être posé, mais en même temps on a ce temps là et ce temps de respiration qui va nous permettre de revoir l'ensemble des mobilités, de reposer les choses, de regarder les besoins de nos concitoyens. Est-ce que finalement le tramway doit partir d'Essey ou de St Max, je n'en sais rien, est ce que la question de Malzéville (M. CHOSEROT est interrompu par le Président). Je termine, je termine simplement pour dire que le temps qui est là nous donne la possibilité d'avancer, et qu'un tram ferré sera là, peut-être pas maintenant parce qu'on ne peut pas le faire, mais il viendra et donc j'ai le sentiment M. le Président que finalement toutes les interventions qu'on a eues cet après midi dans un débat riche, veulent dire toutes la même chose et que moi je voterai, je voterai cette délibération sans me renier parce que elle propose de revoir et d'inscrire ce tramway dans un pas de temps plus propice et avec des conditions financières plus adaptées »
M. CHOSEROT, c'est le capitaine du Costa Concordia qui dit «si c'était à refaire, je referais exactement le même manœuvre » !!! Mais il y a une petite évolution dans son discours ; avant, ceux qui prônaient le Super-trolleybus (un BHNS 5 étoiles) étaient des vendeurs de poudre de Perlinpimpin, aujourd'hui, ce sont des raconteurs d'histoires pour endormir les enfants !. Bon, quand en réalité on ne connaît pas bien son sujet, les bons mots, ça compense. Mais comme finalement, il votera pour la délibération, reconnaissons à M. CHOSEROT cette intelligence d'être constructif.
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04h24mn26s M. HABLOT
04h29mn30s : « Personne à ce jour n'a démontré que la solution BHNS présentait les mêmes garanties de capacité, de cadencement, d'efficacité, de fiabilité. (…) alternative BHNS près de 350 millions d'euros selon l'étude AUZANNET »
04h29mn57s : « alors même que ce raisonnement ne tient pas compte des coûts de fonctionnement plus élevés d'un réseau de bus, cadencement plus élevé, durées d'amortissement ».
Affirmation gratuite non étayée, et pour cause pour la ligne 1 de Nancy, c'est faux.
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04H31mn12s M. WERNER
04h31mn27s : « nous avons tous participé avec passion aux débats qui ont débouché sur le projet de nouveau tramway. Cette concertation a été un modèle du genre ». Ah bon !!!
04h32mn38s : « des surcoûts imprévus pour commencer (..) le viaduc Kennedy environ 30 millions, la desserte d'Alstom pour le futur Palais de Justice environ 20 millions »
04h34mn38s : « Comment espérer attirer 60 000 voyageurs sur la ligne 1 quand un usager partant de Pulnoy pour aller à Brabois prendra 3 moyens de transports. Comment récupérer sur le tram des voyageurs des lignes secondaires sans moyens nouveaux pour les moderniser. Comment demander au voyageur de poser sa voiture au CHU, de prendre un bus et de descendre au Vélodrome, comment gérer l'interconnexion au Vélodrome, malgré des questions souvent posées, je n'ai jamais eu de réponses sur ce sujet ».
Aujourd'hui, avec le TVR, il y a utilisation de 3 moyens de transport pour relier Pulnoy à Brabois. Alors, soit l'observation s'adresse au projet de tram sur fer, soit un nouveau réseau BHNS - bus a déjà été défini, et peut être M. WERNER a-t-il raison, mais dans ce cas ce nouveau réseau serait médiocre, et il serait urgent de retenir le réseau Super-Trolley, car pour Pulnoy - Brabois, il n'y a utilisation que de 2 moyens de transport, et grâce aux économies réalisées, le réseau secondaire de bus est considérablement amélioré, la plus mauvaise fréquence étant de 20 mn pour des lignes de quartier. Mais pour le savoir, et pour voir ce qui est proposé pour le Vélodrome, encore aurait-il fallu lire http://www.unispournancy.fr/transports.php.
04h36mn43s : « Vous engagez-vous aussi à prendre en considération fortement l'ambition environnementale dans les choix par exemple en développant une filière d'hydrogène décarboné qui peut avoir aussi des bénéfices économiques sur lesquelles nous travaillons actuellement ».
M. WERNER n'a manifestement pas lu les derniers articles de Reporterre sur l'hydrogène.
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04h37mn43s M. HATZIG
04mn39s 40s : « à l'arrêt du TVR actuel, on a l'ambition d'augmenter les capacités. Si je prends la montée sur Brabois, aujourd'hui, on peut augmenter de 50% les capacités avec 2 lignes une qui part du Vélodrome et une qui passe par Villers ».
En fait, aujourd'hui en 2021, 12 TVR par heure offrant chacun 143 places soit 1717 voyageurs par heure. Avec le projet Super Trolley, par la ligne S1 16 trolleys de 24 mètres par heure offrant chacun 162 places soit 2592 voyageurs par heure, et par la ligne S5 (c'est un peu la ligne T3 montant à Brabois mais en mieux) 8 trolleys 18 mètres (qui pourraient d'ailleurs passer à 24 m si nécessaire) offrant chacun 110 places soit 880 voyageurs par heure soit au total 3472 voyageurs par heure, soit 2 fois plus qu'aujourd'hui, et non pas seulement 50% de plus.
04h46mn05s : « On construit ensemble un réseau pour le 1er janvier 2023, on construit un plan des mobilités dans ce mandat, et dans le même moment, on réfléchit à une solution ferrée qui pourrait avoir lieu dans le cadre d'une réappropriation d'un plan mobilités qui nous conduirait effectivement sur la colonne vertébrale de la métropole, y compris en imaginant une branche vers le nord »
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04h47mn07s M. KLEIN
04h48mn01s :
« la vérité des chiffres est une caractéristique essentielle de tous les débats budgétaires, à fort impact budgétaire comme celui que nous venons d'avoir (…. ) la mise en œuvre du projet de restructuration de la ligne 1 tel que délibéré dans le mandat précédent représente l'équivalent de 8 années d'investissement pour la Métropole du Grand Nancy, ce qui veut dire de façon schématique (….) que cela conviendrait pour le Grand Nancy à consacrer pendant 8 années l'ensemble de ses moyens en investissement à un seul projet.
04h50mn01s : « ce débat a aumoins permis de tordre le cou à une idée, celle de l'abandon du tram »
05h50mn41 : « plan de déplacement urbain aujourd'hui intégré aux autres schémas d'aménagement qui, cela a été rappelé par Bertrand MASSON précédemment, date de 2006. Alors 2006, c'était il y a très longtemps et aujourd'hui, avant de décider comment organiser le réseau à partir de 2023, il nous faut effectivement conduire un certain nombre d'études dans les mois qui viennent, qui vont nous permettre de mieux connaître aujourd'hui les modalités de déplacement »
04h54mn26s : « il nous faut un nouveau réseau quoi qu'il arrive (…) nous devrions bâtir pour 2023 non pas un réseau de substitution, parce qu'en disant réseau de substitution, on pense instinctivement à un mode dégradé. Or nous n'allons pas travailler à un mode dégradé, nous allons travailler à un nouveau réseau sur l'ensemble du territoire de la Métropole du Grand Nancy, de qualité »
04h54mn08s : « voilà pourquoi, parmi les 60 points noirs sur lesquels nous devons travailler, il y a notamment la priorité aux feux pour des bus en site propre, pour plus que des bus, des transports en site propre qui peuvent être le tram, qui peuvent être des bus, qui peuvent être des bus à haut niveau de service (…) qui peuvent être des trolleys, je ne sais pas de quoi sera faite la technologie demain »
05h08mn56s : « nous allons investir sur la base du plan annuel d'investissement que le mandat précédent avait validé, donc moi je me donne comme base de départ 250 millions d'euros pour engager ce plan métropolitain des mobilités avec bien sur des recherches de co-financement »
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Résultat vote : Adopté à la majorité
Détail vote :
POUR : 42 (Mme BEAUDEUX, Mme BENMOKHTAR, Mme BILLOT, Mme BLANDIN, Mme BOCOUM, Mme BOILLON, M. BREUILLE, M. CHABIRA, M. CHANUT, M. CHOSEROT, Mme COLIN, Mme CREUSOT, M. DA CUNHA, Mme COLOMBO, Mme DEVOUGE, M. EL HARRADI, M. FÉRON, Mme GRUET, Mme HAMIDI, M. HATZIG, Mme JANDRIC, Mme KHIROUNI, M. KLEIN, M. KLING, M. LE SOLLEUZ, Mme LUCAS, M. MAGUIN, Mme MARREL, M. MASSON, M. MATHERON, Mme MERCIER, Mme MICHEL, M. MIRON, M. MURATET, M. PERROT, M. RAINERI, M. SADI, M. TENENBAUM, M. WATRIN, Mme WIESER, Mme WUCHER et M. YILMAZ
CONTRE: 22 (M. BOILEAU, M. BOULANGER, Mme COSTANTINI, Mme DIDELOT, Mme DEBORD, M. DESSEIN, M. EHRENFELD, M. GARCIA, M. GIRSCH, M. HÉNART, M. HUSSON, M. FICK, M. GUILLEMARD, M. LIESENFELT, M. MIDON, M. OGIEZ, M. PETRONIO, M. PENSALFINI, Mme RAVON, Mme RENAUD, M. SARTELET et Mme VIEUX-MELCHIOR
ABSTENTIONS: 3 (Mme ENGEL, M. JACQUEMIN et M. WERNER)
NON PARTICIPANT AU VOTE : 8 (Mme ACKERMANN, M. DAMOISEAUX, M. DONATI, M. GRAUFFEL, M. HABLOT, Mme KOMOROWSKI, Mme MARCHETTI, ET Mme PIBOULE)
NON VOTANT : 1 (Mme GRANDJEAN)
3 - La deliberation
La déliberation est disponible en ligne sur le site de la métropole.
4 - L'exposé de M. Perrot
5 - Article de « La Semaine »
L'article de l'hebdomadaire « La Semaine », avec le commentaire de Pierre Debano, est disponible à cette adresse.
Article publié le 27 février 2021